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Acné hormonale : comment la reconnaître et la traiter sans agresser sa peau ?

Acné hormonale : comment la reconnaître et la traiter sans agresser sa peau ?

L’acné hormonale adulte n’est pas réservée aux adolescents ; près d’une femme sur deux déclare encore souffrir de poussées cutanées après 25 ans. Comprendre son origine vous aidera à adopter une routine ciblée, et surtout douce, pour rééquilibrer votre peau sans la décaper. On vous explique tout dans ce guide anti-imperfections !


1. Qu’est‑ce que l’acné hormonale ?

L’acné dite « hormonale » est déclenchée par une variation des hormones androgéniques (testostérone et dérivés). Elle stimule la production de sébum, épaissit la kératine et favorise l’inflammation. Si l’adolescence est un pic, les cycles menstruels, la grossesse, le post‑partum, le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ou encore certaines contraceptions peuvent également dérégler ce fragile équilibre à l’âge adulte.


2. Comment reconnaître une acné hormonale adulte ?

Indice

Ce que vous observez

Pourquoi c’est typique

Localisation en “V”

Boutons douloureux le long de la mâchoire, du menton et du cou

Zones riches en récepteurs androgéniques

Lésions profondes

Kystes sous‑cutanés, papules rouges persistantes

Sébum plus épais + inflammation profonde

Poussées cycliques

Éruption 7‑10 jours avant les règles ou durant le stress

Pic d’androgènes et cortisol

Peau mixte à sèche ailleurs

Zones des joues presque normales ou déshydratées

Sécrétion séborrhéique localisée

Cicatrices pigmentaires

Marques rouges/brunes longues à partir

Mélanocytes stimulés par l’inflammation

Astuce : tenez un journal cutané ; corrélez l’apparition des lésions à votre cycle menstruel ou à des périodes de stress intense.


3. Traiter sans agresser : les piliers d’une routine douce

3.1 Nettoyer en respectant le film hydrolipidique

  • Gel ou crème lavante sans sulfates et au pH physiologique (≈ 5,5).
  • Un rinçage à l’eau tiède, jamais brûlante.
  • Serviette douce réservée au visage, tapotée, pas frottée.

3.2 Exfolier avec parcimonie

  • Acide salicylique (BHA) 1–2 % 2 fois/semaine pour désobstruer, sans gommage mécanique.
  • PHA si la peau est ultra‑sensible (gluconolactone).

3.3 Apaiser & rééquilibrer

Actif

Bénéfice

Fréquence

Niacinamide 5 %

Régule sébum, renforce barrière

Matin &/ou soir

Zinc PCA 1 %

Action antibactérienne douce

Matin

Bakuchiol 0,5–1 %

Alternative végétale au rétinol

Soir

Centella asiatica

Cicatrise & calme rougeurs

Selon besoin

Sport Killer

C’est l’actif phare des peaux à imperfections : il agit sur les boutons, les pores dilatés, les brillances, et le sébum en excès, sans jamais agresser la peau. Il rééquilibre les peaux adultes sujettes à l’acné hormonale avec une efficacité ciblée mais respectueuse.

Des tests d'efficacités ont été fait sur un panel de femmes, et 100% observent une réduction significative des imperfections après 28 jours d’utilisation !

C’est la solution pour les imperfections.

En cure Happy made pendant 3 mois, à associer avec une de nos bases de texture. 

3.4 Hydrater même une peau à tendance acnéique

Un gel‑crème non comédogène riche en humectants (glycérine, acide hyaluronique) limite la surproduction de sébum rebond.

Hydrater n’est pas l’ennemi des peaux à imperfections : une barrière cutanée saine limite la surproduction de sébum.
Chez Happy Made, on propose deux bases pour t’aider à trouver ton équilibre sans te tromper :

🔸 La Base Fluide est une émulsion ultra-légère, non comédogène, parfaite pour les peaux mixtes à grasses. Elle hydrate sans briller, laisse un fini frais, et sert d’excellent support pour les actifs purifiants comme Ton Spot Killer.

🔸 Mais si ta peau a aussi besoin de confort (par exemple pendant les changements de saison ou en post-traitement), la Base Riche offre une texture onctueuse, cocoon mais toujours clean. Elle ne bouche pas les pores et convient parfaitement aux peaux en déficit de nutrition sans empirer les boutons.

💡 L’astuce Happy Made : tu peux même alterner les deux bases selon les périodes de ton cycle ou mixer les textures matin/soir pour une routine 100% adaptée à toi.


3.5 Protéger tous les matins

La crème solaire SPF 50+ est indispensable ; elle empêche les hyperpigmentations post‑inflammatoires d’assombrir.


4. Ce qu’il vaut mieux éviter

  • Les lotions astringentes alcoolisées « triple zéro ».
  • Les brosses nettoyantes rotatives et gommages à grains.
  • Les mélanges non supervisés d’acides + rétinoïdes + peroxyde de benzoyle.
  • Percer ou toucher les lésions ; cela propage l’inflammation.


5. Quand consulter un professionnel ?

  • Cicatrices kystiques douloureuses ou étendues.
  • Aucune amélioration après 12 semaines de routine régulière.
  • Troubles associés : perte de cheveux, cycle irrégulier, prise de poids.

Le dermatologue pourra proposer un bilan hormonal, un traitement local sur ordonnance (rétinoïde, azélaïque 15 %) ou systémique (anti‑androgène, isotrétinoïne micro‑dosée).


6. Hygiène de vie : l’alliée discrète

  • Privilégiez un index glycémique bas (céréales complètes, légumineuses).
  • Augmentez les oméga‑3 (poissons gras, graines de lin).
  • Dormez 7–8 h et pratiquez une activité anti‑stress (yoga, marche, cohérence cardiaque).


Conclusion

Reconnaître les spécificités de l’acné hormonale adulte est la première étape pour lutter efficacement ; la seconde est d’adopter une routine à la fois ciblée et bienveillante. Patience, régularité et douceur sont vos meilleurs alliés.

Article rédigé à titre informatif ; il ne remplace pas l’avis personnalisé de votre dermatologue.


Sources

Bagatin E. et al. (2019). Adult female acne: a guide to clinical practice. Anais Brasileiros de Dermatologia, 94(1), 62–75. https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC6360964/

Kamangar F., Shinkai K. (2012). Acne in the adult female patient: a practical approach. International Journal of Dermatology, 51(10), 1162–1174.  https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22994662/

Seirafi H. et al. (2007). Assessment of androgens in women with adult-onset acne. International Journal of Dermatology, 46(11), 1188–1191. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/17988341/

 

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